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Tour de France : dernière édition

Tour de France : Miss Carpe frite - gagnante

24E ÉTAPE DE CE TOUR DE FRANCE : MUNNCHOUSE EN ALSACE 

Tour de France en Alsace

A Munnchhouse, près de Mulhouse, on célèbre chaque année l’élection de Miss Carpe frite. Entrez dans la danse d’une grande fête populaire et d’une spécialité culinaire locale.


Malgré la crise qui ne l’a pas épargnée, la commune est célèbre pour ses réjouissances annuelles en l’honneur de la carpe frite. Une fois dégorgée à l’eau claire pour lui ôter son goût de vase, découpez-la en filets, cuisez-la dans un mélange de farine, d’huile, de sel et de bière, servez avec des frites puis profitez. Carpe diem. Mais la carpe, ici, n’est pas qu’une recette : c’est un pic, un cap, une péninsule. Et pour mieux la célébrer, tout le pays coche dans son agenda l’élection en août de Miss Carpe frite.

Dès 19 heures, la foule patiente à l’entrée. Les femmes se sont habillées chic. La formule soirée-repas est à 19 euros. Les bénévoles sont une petite armée. A leur tête, souriant et disponible en toutes circonstances, Cyrille Lhuillier, la trentaine, originaire de Colmar, technicien de maintenance pour le boulot et saxo alto pour le plaisir, préside aux destinées de la société musicale Musique Espérance de Munchhouse. 

VIDEO. Revivez l’élection de miss Carpe frite

 

UNE CONCURRENCE RUDE MAIS AVEC LE SOURIRE

Les Miss potentielles cachent leur stress derrière leur sourire. Il y a sept prétendantes. L’heureuse élue ne sera pas désignée avant minuit et demie. Les édiles et personnalités locales constituent le jury. Les robes des candidates vibrent de couleurs. L’une est en mariée. Une autre en vestale rouge. Une autre en princesse de tulle bleu vif. Mais au final c’est Marine qui l’emporte dans sa longue et satinée robe noire. Acclamée, l’élue, blonde aux beaux yeux clairs et scintillants comme les étangs magiques d’Alsace, est de Munchhouse. L’année passée, elle a été première dauphine. Invitée à s’asseoir sur une balançoire, elle reçoit son poids en cartons de vin crémant. Le diadème est offert par une bijoutière. En plus de chèques restaurant et de soins esthétiques, elle bénéficiera d’une séance shooting offerte par un jeune studio de vidéo.

Tour de France : Miss Carpe frite - concurrentesCette année, il y avait sept prétendantes au titre. LP/O.L.
Bal durant la soirée Miss Carpe FriteL’élection de Miss Carpe frite, c’est une fête pour les Alsaciens ! LP/O.L.

A lire en intégralité sur Le Parisien

 

VIEUX MOTARD QUE JAMAIS

A Bantzenheim, petit village d’Alsace, lein gaz vers la Grange à bécanes

Réservez vos spectacles préférésace, un collectionneur de motos anciennes est à l’origine d’un musée hallucinant qui abrite une centaine de bécanes. En selle !

KM 5068 – Plein gaz vers la Grange à bécanes 

La douce vallée de la Hardt, en Alsace, entre frontières allemande et suisse, n’avait pas l’intention de nous laisser filer comme ça. A un vol de cigogne du village de Munnchouse, près de Mulhouse, où nous ont conduits les festivités de Miss Carpe frite (lire notre édition d’hier), elle nous a retenus sur la commune de Bantzenheim dont les façades des maisons voient la vie en couleurs. Trois kilomètres au compteur. Le nom de Bantzenheim sonne un peu comme « Banzaï », la comédie de Claude Zidi.

Dans cette ancienne grange métamorphosée par un architecte du cru, Eric Krummenacher, on regarde dans le rétro : l’établissement se consacre à la moto ancienne. Près de cent modèles en exposition permanente. S’ajoutent, au gré des arrivages de particuliers, des bouquets de cyclomoteurs rangés des voitures qui re-dessinent l’histoire de la pétrolette.

HUILE DE COUDE

Fans de moto

Avec ses quatre ans d’existence, l’établissement est encore en rodage, mais sa notoriété monte en puissance. Son initiateur, son âme, son coup de kick, s’appelle Raymond Lemoine, 90 piges au compteur. Un tigre de passion dans le moteur. Raymond possède son propre atelier de rénovation avec tour, fraiseuse et sableuse. Apportez-lui une épave, il fait mieux que la ressusciter, il la transcende. « J’en suis à ma quatrième restauration cette année », se réjouit-il.

Le festival de bécanes est à Bantzenheim et pour le dire franchement, ça ne manque pas de selle.

A lire en intégralité sur Le Parisien

 

 

BROCÉLIANDE EN ALSACE

Km 5148. Depuis que nous progressons en Alsace, nous avons une compagne. Elle ne manque pas une occasion de nous envelopper de sa présence, de tendre vers nous ses bras charnus et, la nuit venue, de se glisser avec froissements et soupirs dans notre duvet. Cette femme, c’est la forêt. Elle n’habille pas les paysages, elle les enveloppe.

 Tour de France - randonnée
 
Des kilomètres de chemins de randonnée serpentent au cœur du parc naturel des Ballons des Vosges. La forêt de Taennchel, tellurique, découvre un sentier du Hibou et nous permet de croiser des habitants nourris de légendes druidiques.
 
Quand on s’y enfonce, le long de routes ondulantes, il y a quelque chose de doucement hypnotique. C’est un coup à louper les embranchements. Mais au fond, qu’espérer de mieux quand on a choisi de faire la France buissonnière ? « Connaissez-vous la forêt de Taennchel ? » nous souffle une bonne âme avec des airs mystérieux. Pas du tout, mais prêtons l’oreille. Dans ce genre d’aventure, le GPS est un GPH : grand programme du hasard.

 

ESCAPADE DE JEUNESSE

Au cœur du parc naturel des Ballons des Vosges, les sentiers y sont comme le piment de Cayenne : très relevés. Le tout est servi sur un lit de source vive qui redescend à toute blinde, croisant des pèlerins en quête d’énergie douce. Elle pointe son frais museau à l’entrée du village de Thannenkirch, entre Sélestat et Bergheim. Une fontaine à l’entrée, près d’une Vierge à l’enfant sculptée dans un chêne.

Au pied du sentier des Hiboux, Marie-Hélène et Pascal s’interrogent. Ce couple d’enseignants est breton. Ils sont là à l’occasion du mariage de leur nièce. Amateurs de longues courses, « ce partage dans l’effort », ils s’embarqueraient bien, canne en main et sac au dos, dans ce Taennchel qui leur fait songer à leur chère Brocéliande. Mais ils arrivent déjà du château du Haut-Koenigsbourg, cette flèche allemande du XIIe siècle fichée dans le ciel de l’autre côté du paysage, par-dessus la plaine d’Alsace. Soit deux heures de marche.

3…5…15 kilomètres à pied…

Or les chemins de crête auxquels ils aspirent leur en réclameront encore au moins deux ou trois. Pour le programme complet, comptez quatre heures trente. L’après-midi est déjà bien avancé et, même si elle s’annonce renouvelable, toute cette énergie les conduira à la nuit. Ils s’interrogent. C’est une sacrée trotte. Voyons : quelle heure est-il exactement ? Ce n’est pas notre montre qui nous le dira. La trotteuse ne fonctionne plus. Elle avançait encore d’un bon pas tout à l’heure. Pas de doute, cette forêt est magnétique.

SUR LE CHEMIN : RENCONTRE AVEC YVONNE, 84 ANS ET 3 CAMPING-CARS

 Tour de France : rencontre avec une camping-cariste Sélestat (Bas-Rhin), mercredi. Yvonne Lecouls a passé sa vie de retraitée en camping-car. LP/A.D.

À peine sommes-nous garés rue Poincaré, l’une des artères principales de la jolie ville de Sélestat, qu’une respectable dame s’approche de notre camping-car et l’étudie avec un regard de connaisseuse. Nous engageons la conversation. Elle se nomme Yvonne Lecouls et ne fait pas ses 84 ans. Avec son mari, dont elle est veuve, elle a dirigé une entreprise de transports en autobus à Saint-Affrique, dans l’Aveyron.

Aujourd’hui, elle s’est installée dans le Bas-Rhin, le long de la route des vins, et profite du bonheur de vivre dans une région dont elle égrène les noms des communes — Itterswiller, Barr, Epfig, Obernai… — comme si elle dégustait des grains de raisin.

HUIT À NEUF MOIS SUR LES ROUTES

Mais si Yvonne ausculte avec tant d’intérêt notre maison à roulettes, c’est qu’elle a passé sa vie de retraitée en camping-car. « Nous en avons eu trois, dit-elle. Avec eux, nous avons dû faire le tour du monde. Dans le dernier, nous pouvions ranger une voiture, mais c’était une autre histoire pour trouver une place de parking. »

N’empêche, quand un amateur de camping-car prend la route, il ne s’arrête plus. « Nous passions huit à neuf mois sur roues. L’hiver, nous mettions le cap sur l’Espagne et le Portugal. » 

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MEURTHE-ET-MOSELLE : AUX MILLE FONTAINES, M’EN ALLANT PROMENER

Tour de France en Meurthe-et-moselle
 

En Meurthe-et-Moselle, le village de Lay-Saint-Christophe, proche de Nancy, collectionne les fontaines. Et s’emploie à leur redonner une richesse touristique.

Km 5287. Toute la nuit sur le parking de Bergheim, ce village du Haut-Rhin si joli, si fleuri, qu’il ressemble à un appartement-témoin de l’Alsace viticole. Au matin, on n’y voit goutte et le château du Haut-Koenigsbourg s’évapore dans l’humidité. C’est le prélude à une histoire d’eau. En route pour la Lorraine et Nancy, sa patronne. La campagne  s’évertue à ressembler à la mer. Elle y est calme et fluide. Les villages naviguent en solitaire, très éloignés les uns des autres, leurs clochers si bien cachés comme le chante Trenet. On pénètre dans Lay-Saint-Christophe par les ponts de la Seille.

VOIES D’EAU

Toutes ont leur petit nom. En effet, il y a celle du Prieuré, celle du Point du jour, de Chavenois, du Houchot ou cette autre, majestueuse, de la Samaritaine. Malheureusement, on ne peut l’admirer qu’en dernière page du bulletin municipal. Les murs d’une propriété privée la dissimulent désormais au public. Nombre de ces fontaines sont ornées d’une tête de lion. Mais les auges ont des margelles fendues. Les « moines », ainsi qu’on désigne les fûts d’où jaillit l’eau, sont mal en point. La ferronnerie et les tuyauteries sont à changer. Le calcaire et les algues ont fait des ravages. D’autant que les plus anciens de ces monuments datent de la fin du XIXe siècle.

FontaineLes fontaines ont résisté à l’épreuve du temps. LP/O.C.

Cette corne d’abondance mérite de corner plus loin. Depuis quelques mois, le maire et son adjointe ont décidé d’ouvrir les vannes d’une entreprise de rénovation générale. Mais cela coûte des sous : la Fondation du patrimoine a dit banco. Cette dernière aussi juge qu’il est grand temps, pour la prospérité de Lay-Saint-Christophe, que les fontaines redeviennent une eau de vie.

A lire en intégralité sur Le Parisien

POUR PLUS D’INFOS 

RENDEZ-VOUS ICI POUR LIRE LE PROCHAIN ARTICLE DU BLOG > Rencontre avec Gari le Camion

 

Tour de France – 4e édition : figuiers, loups et château au programme

La 4ème édition du tour de France en camping-car Bavaria.

Comme à son habitude, la tournée ira de festivals en festivals, à la découverte du patrimoine français tout en faisant des rencontres enrichissantes.

Notre camping-car emprunte les chemins de traverse pendant un mois et demi à la rencontre des terroirs, avec à son bord deux journalistes à l’affût.

Dans cet article, nous vous relatons leur 4ème semaine de voyage, étapes par étapes 👇🏼


 

Tour de france – 10e étape : Le bonheur est dans la figue 

KM 4230. Francis Honoré se surnomme lui-même « le fada de la figue », pour une raison simple, en plus de les cultiver il passe toutes ses vacances en famille à la découverte de cet arbre.

« Vous vous rendez compte que même dans le désert namibien, un figuier arrive à pousser ! Que même à Quito (NDLR : Equateur) à 2 800 m d’altitude, il y a des figuiers ? »

Graveson, vendredi. « J’ai eu envie de ne pas faire comme tout le monde », confie Francis Honoré qui, au fil de ses voyages et rencontres, a réuni 150 variétés de figues.

Pour ses fruits, il a fait le tour du monde

— Partout, Francis et sa famille se sont trimballés en sac à dos.

« On discute au bord de la route, on va chez les gens. Il faut forcer les portes. Pas besoin d’être dans un quatre-étoiles pour faire des rencontres humaines, estime-t-il. Et, bien sûr, j’échange des plants ou je rencontre des pépiniéristes qui m’en donnent. »

— De la figue, il aime les textures et les goûts si variés.

« J’aime dire que je suis tombé dans le chaudron à confitures de ma mère, sourit ce fils d’horticulteurs. Mais j’ai aussi eu envie de ne pas faire comme tout le monde. Alors, j’ai acheté des vergers en sortant de l’armée à 21 ans. Et j’ai arraché les pommiers, les poiriers, les pêchers… Etre spécialisé permet d’être performant. »

 « Je suis le cobaye qui teste, s’amuse Francis en nous distribuant des recettes de pintade ou de cake à la figue. Quand on étale une cuillère de confiture sur sa tartine en plein hiver, vous entendez les cigales qui chantent. » Francis n’en démordra jamais : « Le bonheur est dans la figue. »

A lire en intégralité sur Le Parisien

tour de france – 11e etape : vers le XXIe siècle avec Frère Jean-Marie

Leur habit, une tunique blanche et un scapulaire noir retenu par une ceinture, n’a pas changé depuis huit siècles. Pourtant, les moines cisterciens de l’abbaye de Sénanque, à Gordes (Vaucluse), vivent pleinement dans le XXIe siècle. C’est par courriel que le frère Jean-Marie, à la tête de la communauté depuis vingt ans, a accepté de nous rencontrer.
 
« Nous avons des cellules mais nous ne sommes pas en prison, s’amuse-t-il. Les portes sont ouvertes. Je sais très bien me repérer dans un aéroport international, prendre un billet de train quand je vais dans un autre monastère, regarder les nouvelles sur Internet. »
— Leur emploi du temps chargé, entre lectures, offices et travail (de 4 heures du matin à 20 heures) ne leur laisse pas beaucoup de répit. Et ils n’ont pas la télévision.

« Nous n’avons pas envie d’être pollués par des images glauques. Nous avons besoin d’une certaine pureté pour vivre notre spiritualité, explique-t-il, regrettant au passage le déficit de réflexion de la société. Ce n’est pas un rejet mais une prudence de bon sens. »

— Même s’ils ne reçoivent directement que les retraitants, la présence de 80 000 visiteurs par an les oblige à être constamment en prise avec le monde.

« Quand il y a un drame comme un attentat, dix minutes après, le téléphone sonne pour nous demander de prier. Les intentions de prière laissées à l’église, les confessions que nous recevons, les entretiens avec les retraitants nous informent de beaucoup de choses. On a des gens désespérés d’en être à leur quatrième mariage ! »

tour de france 12e etape : RENCONTRE avec L’ambassadeur des loups

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— Pierre Peyret tient bon. Ce naturaliste, vice-président de Ferus, une association de défense des grands prédateurs, se fait la voix du loup dans le Vaucluse et partout où son discours peut porter. Le retour de ce canidé farouche il y a vingt-cinq ans a ravivé des craintes millénaires.

« Les gens ont peur de la nature, peur de ce qu’ils ne connaissent pas. On vit avec l’idée du risque zéro, regrette Pierre Peyret, de retour d’un mois et demi d’observation scientifique de la panthère des neiges au Kirghizistan. On met sur le dos du loup des tas de problèmes dont il n’est pas responsable. Oui, il chasse quelques brebis mais il n’attaque personne. Le réel problème des éleveurs, c’est la concurrence déloyale avec la Nouvelle-Zélande. »

— 350 loups ont été recensés dans l’Hexagone, dont quatre dans le Vaucluse. Malgré sa protection par la convention de Berlin, des dérogations permettent d’en tuer une quarantaine par an. Ce qui révolte Pierre Peyret, fasciné par ce loup.

« Pourquoi choisir dans la nature ce qui nous arrange ? Ce n’est pas un supermarché. On peut cohabiter avec le loup, notamment en faisant garder les troupeaux. Nous n’avons pas plus de droits qu’eux. »

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tour de france – 13e etape : rencontre avec patricia, châtelaine

Elle rêvait d’un château, elle l’a eu. Depuis, cet ex-prof y consacre tout son temps et ses économies.

KM 4390 – Une volonté inébranlable 

— Rien n’arrêtera Patricia Demangeon. Ni le froid ni l’absence d’eau courante, et moins encore les travaux gigantesques qu’elle doit réaliser pour avoir le château de ses rêves, celui de Hautsegur, à Meyras.

« J’ai eu du mal avec le marteau-piqueur. J’avais toutes les dents qui tremblaient, admet en riant cette ancienne prof d’anglais, qui a vendu sa maison et sa collection de timbres pour acheter ce château fort du XIIe siècle et le remettre en état. Alors, je suis passée au burineur pour aplanir les rochers de la salle d’honneur. En six ans, on a refait le toit, les échauguettes, la salle de réception. C’est comme une mission. J’ai conscience que l’on ne possède rien. Ce château m’est confié et j’en prends soin. »

— Pas question, par respect pour ces murs qu’elle aime tant qu’elle leur parle, de laisser traîner les travaux. Patricia patine, étale de la chaux, ponce tous les jours, du matin au soir, interrompue seulement par les visites qu’elle organise.

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Meyras (Ardèche). En 2010, Patricia Demangeon a cassé son PEL pour s’offrir le château de Hautsegur. Entre des travaux de rénovation qui lui prennent du temps, elle organise des visites chaque jour. (LP/ Yann Foreix)

A lire en intégralité sur Le Parisien

POUR PLUS D’INFOS 

Découvrez toutes les aventures des journalistes du Parisien ici 

Pour découvrir les autres étapes du Tour de France camping-car, RDV ici 👇🏼

1ère édition : Sur les routes de France : Bavaria repart en tournée avec Le Parisien

2e édition : Tour de France en camping-car : la tournée Le Parisien continue

3e édition : Tour de France en camping-car : 3e saison

Retrouvez toute l’actualité de la marque Bavaria sur sa page Facebook.

Tour de France – 3e édition : poésie, art culinaire au programme

La 3ème édition du tour de France en camping-car Bavaria a débuté il y a maintenant 10 jours.

Comme à son habitude, la tournée ira de festivals en festivals, à la découverte du patrimoine français tout en faisant des rencontres enrichissantes.

Dans cet article, nous vous relatons leur 3ème semaine de voyage, étapes par étapes 👇🏼


 

tour de france – 7e etape : RETOUR SUR LE CONTINENT

Après de riches découvertes sur l’Ile de Beauté, retour pour les journalistes sur le continent.

Pour cette 7ème grosse étape du Tour de France en camping-car, Le Parisien s’est arrêté à Salon-de-Provence. Il y a rencontré les pilotes de la Patrouille de France sur leur base entre 2 meetings. Les pilotes emmènent les journalistes voir de plus près les 9 avions qui composent la patrouille.

Vient le temps d’un entrainement pour ces sportifs de haut niveau, où l’on peut admirer leurs prouesses aériennes.

Tour de France - vue aérienne

Crédits photos : Le Parisien / Jean-Baptiste Quentin

Retour à la ville où les journalistes vont rencontrer Nostradamus, le célèbre astrologue originaire de Salon-de-Provence. Dans la maison qui lui est dédiée, on peut y retrouver ses mystérieux quatrains, y découvrir son ancienne maison grâce à une visite audio-guidée de 45 minutes. Partir à la découverte de NOSTRADAMUS, Médecin « astrophile » du XVIème siècle, esprit brillant, scientifique, philosophe, poète, visionnaire, côtoyant les plus grands de son époque : Rabelais, Catherine de Médicis, Charles IX, Adam de Craponne….

Ecriture

 

tour de france – 8e etape : LA BELLE PROVENCE

Après avoir quitté Salon-de-Provence, sur la route de Peyrolles-en-Provence, les journalistes du Parisien ont rencontré un grand chef cuisinier mondialement reconnu : Francis Mallmann. Cet argentin travaille aujourd’hui au Château La Coste, situé à Puy-Sainte-Réparade. Spécialiste de la cuisine au feu, il prépare ces recette au feu, que ce soit des légumes ou de la viande. Cette cuisine lui tient à coeur car elle vient de son pays. En Argentine, le feu est quelque chose de « sacré », tout le monde se retrouve autour pour y faire un assado (technique culinaire pour faire cuire un aliment cru, pendant plusieurs heures).

Le chef Francis Mallman, au fil de ses nombreux voyages, a découvert la France et en est tombé amoureux. Après avoir ouvert plusieurs restaurants dans le monde, son rêve est d’en ouvrir un cette à Paris.

 

Cuisine traditionnelle

Crédits photos : Château la Coste

Toujours à Peyrolles, rencontre avec Yannick Erard, permaculteur. Il est l’inventeur des systèmes ou habitats tournés vers l’écologie. Son but ? Avoir le moins d’impact possible sur la nature. Et cela commence par sa maison, construite entre autre avec des briques en terre crue et des bottes de paille. La finalité de son engagement est de prendre soin de la Terre et des hommes.

Fier de montrer son potager, il explique comment il l’entretient. Tout d’abord, il faut utiliser un compost et du paillage de qualité, pour avoir un bon humus (couche supérieure du sol créée, entretenue et modifiée par la décomposition de la matière organique). Si cet humus est de bonne qualité, il donne aux fruits et légumes un goût bien meilleur grâce à microcosme. Son potager est entretenu au minimum, pour laisser la nature faire son travail. Il nourrit juste les pieds de déchets organiques. 

Pour diffuser son message, il partage son savoir dans les écoles et durant des stages en groupe.

Tour de France en couleur

Crédit photos : Le Parisien / Jean-Baptiste Quentin

 

tour de france – 9e etape : AU COEUR DE LA CAMARGUE

Tour de France en Camargue
Crédit photos : Le Parisien / Jean-Baptiste Quentin

KM 4120 : l’amour du manadier 

André est un amoureux de La camargue et les discussions avec lui transpire un respect pour ses taureaux, dont il connait le nom de chacun.

Il passe des heures et des jours dans ses champs au volant de son 4×4

Et pourtant, cette activité n’a rien de lucratif.

« On est les seuls fadas qui travaillent pour perdre de l’argent, se marre Françoise, qui tient un gîte pour arrondir les fins de mois. Mais que voulez-vous, c’est ça la passion. » Tout un travail de sélection génétique permet d’avoir de bons taureaux. « C’est vingt ans d’efforts, souligne-t-elle. Et en on sort un à deux par an sur les 120 du troupeau. Mais on continue à rêver de sortir LE taureau d’exception. »

Manadier — éleveur de troupeau — , André Peytavin a eu mille vies avant de revenir à son premier amour : le taureau. Et pourtant ceux-ci ne sont pas toujours tendres avec lui comme en témoigne une main privée de son pouce Mais comme le dit ça femme « Ils sont si beaux »

 

Signe du grand respect des manadiers pour leurs bêtes : les meilleurs taureaux terminent leur vie au pré et sont enterrés dans la propriété, debout, face à la mer.

 

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1ère édition : Sur les routes de France : Bavaria repart en tournée avec Le Parisien

2e édition : Tour de France en camping-car : la tournée Le Parisien continue

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Tour de France en camping-car : la tournée Le Parisien continue

La 3ème édition du tour de France en camping-car Bavaria a débuté il y a 10 jours. Comme à son habitude, celle-ci ira de festivals en festivals, à la découverte du patrimoine français.

Dans cet article, nous vous relatons leur 2ème semaine de voyage, étape par étape 👇🏼

 


 

tour de france – 4e etape : dÉcouverte de la drôme

Pour cette 4e étape, les journalistes du Parisien ont rencontré le magicien Dani Lary chez lui, à Barbières. Un magnifique village à l’entrée du massif des Vercors.

Le célèbre magicien y a aménagé ses ateliers et travaille sur un nouveau projet. En effet, il souhaite ouvrir une salle de spectacle de 2000 personnes dans une ancienne usine de textile du village. Il y installera un musée avec ses objets créés et collectionnés tout au long de sa carrière.

Ce séjour a permit de découvrir la générosité de cet homme. Les journalistes ont pu profiter de son hospitalité. Un séjour ponctué par un tour de magie dans le salon du camping-car.

Le magicien Dany Lari

Crédit photos : Le Parisien / Olivier Arandel

Sur la route de Nice et la Corse, Le Parisien a fait étape dans un centre équestre des plaines du Vercors.

Rencontre avec Lionel Faure, le propriétaire. Depuis maintenant 10 ans, il emmène les touristes à dos de cheval au Col du Tourniol.

Au menu : une vue imprenable sur les montagnes et les ruines du château médiéval de Pellafol.

Entre deux discussions, les journalistes découvrent que l’usine achetée par Dani Lavy appartenait à son grand-père. Il remercie Dani d’avoir acquit ce bâtiment cher à son cœur, car sans lui l’usine aurait été démolie et les souvenirs avec.

Cheval

Crédits photos : Le Parisien / Olivier Arandel

 

 

tour de france – 5e étape : direction l’île de beauté

Pour continuer ce Tour de France en camping-car, les journalistes Eric Bureau et Olivier Arandel prennent la route du sud. Direction Nice pour prendre le ferry et découvrir la Corse.

Après 5h de traversée, ils prennent la route de Patrimonio, petit village corse d’à peine 800 habitants, où se tient depuis maintenant 28 ans Les Nuits de la Guitare. Le village est imprégné par cet évènement. La guitare y est présente partout, dans les cafés, dans les jardins…

La Guitare Gibson embarquée, le fondateur du festival, Jean-Bernard Gilormini, teste l’instrument avec plaisir sans oublier de la dédicacer.

Crée en 1990, Les Nuits de la Guitare doivent en grande partie leur succès aux 200 bénévoles qui chaque année se démènent pour offrir un superbe spectacle.

De grands artistes se sont succédés au fil des éditions : Paco de Lucia, Al Di Meola, Gilberto Gil, Pat Metheny, Joe Satriani, Taj Mahal, Deep Purple…

Les journalistes y rencontrent Asaf Avidan, célèbre artiste Israélien qui se produisait sur la scène pour la deuxième année. Il dit adorer ce festival, où se mélangent bonne humeur, convivialité et air méditerranéen.

Tour de France en musique

Jean-Bernard Gilormini accompagné d’Asaf Avidan – Crédits photos : Le Parisien / Olivier Arande

Après cette belle surprise artistique, les journalistes ont eu l’opportunité de rencontrer M et Thomas Dutronc sur scène. Ces amis de longue date ont pu se retrouver comme à l’époque où ils étaient enfants.

Retrouvez ici la vidéo de leur concert devant notre camping-car, avant de monter sur scène 👇🏼

 

tour de france – 6e étape : la beauté de l’île rousse

Il est l’heure de quitter le festival de Patrimonio pour aller découvrir la Haute-Corse et ses sublimes paysages : le désert des Agriates, le point de vue à Licciola, les plages de L’Ile-Rousse…

Pour cette étape en Haute-Corse, les deux journalistes sont conviés à déjeuner chez un hôte de marque : Michel Fugain.

Durant ce déjeuner, nous y découvrons le meilleur de la Corse : lonzo, coppa, saucisson de sanglier, chèvre, brebis, canistrelli… Un régal pour les papilles. L’hospitalité corse fait chaud au coeur, les Corses sont liés par l’amitié, la solidarité, la convivialité…

Tour de France en musique

Crédits photos : Le Parisien / Olivier Arande

Tour de France à l'apéro

Crédits photos : Le Parisien / Olivier Arande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Retrouver LA SUITE du Tour de France en camping-car ici 👉🏻Le tour de France en camping-car avec Le Parisien

Sur les routes de France : Bavaria repart en tournée avec Le Parisien

Camping-car tournée Le Parisien

La 3ème édition du tour de France en camping-car Bavaria avec Le Parisien a débuté il y a maintenant 10 jours. Comme à son habitude, la tournée ira de festivals en festivals. Elle ira à la découverte du patrimoine français tout en faisant des rencontres enrichissantes.

Dans cet article, nous vous relatons leur 1ère semaine de voyage, étape par étape 👇🏼

 


 

1ère étape : Les Eurockéennes de Belfort

Pour sa 1ère étape, Le Parisien a fait escale au festival les Eurockéennes de Belfort pour 4 jours. Un événement haut en couleurs avec une programmation de 72 artistes mélangeant rock, pop, rap, métal, électro… et tout cela sur le site naturel du Lac du Malsaucy.

De plus, quelques artistes tels que le groupe punk-rock celtique Dropkick Murphys et Youthman du collectif Chinese Man nous ont offerts un moment privilégié à bord du camping-car : un concert privé.

2ème étape : découverte du patrimoine Jurassien

Pour leur 2ème étape , les journalistes du média Le Parisien se sont arrêtés dans le Jura. Pour y découvrir notamment La Grande Saline de Salins-Les-Bains, inscrite au Patrimoine Mondiale de l’Unesco, maintenant reconvertie en Musée du Sel. Ce site majeur du patrimoine industriel franc-comtois fait l’objet de plusieurs reconnaissances nationales ou internationales. Cela est du à sa renommée et son pouvoir dès le Moyen-Age, grâce à « l’or blanc » exploité dont elle a fait le commerce.

Façade de la Grande Saline

Aperçu de la Grande Saline – Crédit photos : Editions Gelbart

Sur la route les journalistes ont découvert Dole, ville où est né Louis Pasteur, créateur du vaccin contre la rage. Puis à Arbois, village niché entre les vignobles, où on peut y visiter la maison de son enfance, conservé dans un état exceptionnel par la famille du chimiste. 

Statue de Louis Pasteur

Statue de Louis Pasteur – Crédit photos : Le Parisien

La direction pour la 3ème étape, permet de découvrir Lons-Le-Saunier, ville où est né le créateur de l’hymne français Claude Joseph Rouget alias Rouget de l’Isle. On peut y visiter sa maison d’enfance transformée depuis, en petit musée très instructif sur l’histoire de « La Marseillaise ».

Pièce du musée sur la Marseillaise

Musée Rouget de Lisle – Crédit photos : Juramusées

 

Impossible de continuer la route sans s’arrêter à la Brasserie-distillerie La Rouget de l’Isle située à Bletterans. Un petit village où est installé le domaine de Lisle, dont Rouget a acquit le titre de noblesse. Vous pourrez découvrir dans ce bar-restaurant pas moins de 340 bières.

Intérieur de la Brasserie-Distillerie le Rouget de l'Isle

Crédit photos : Brasserie-Distillerie le Rouget de l’Isle

Par la suite, arrêt à Moirans-en-Montagne, dernière ville Jurasienne du tour de France en camping-car. C’est dans cette petite commune d’environ 2200 habitants qu’est installé le plus grand musée ludique français. La situation de ce musée à Moirans n’est pas due au hasard. C’est en effet ici, que sont présents les plus grands constructeurs de jouets en bois. Et pour cause, la forêt jurassienne présente une grande diversité d’essences.

Musée du jouet de Moirans, photo prise par Le Parisien

Musée du Jouet de Moirans – Crédit photos : Le Parisien

Enfin, pour terminer chaleureusement cette étape, les envoyés spéciaux de Le Parisien se sont rendus à la 28ème édition du festival Idéklic : uniquement dédié aux enfants. Cet événement mélange ateliers pédagogiques, spectacles et parades dans Moirans.

3ème étape : le Festival Musilac

Pour finir cette première semaine du tour, la 3ème étape est à Aix-Les-Bains, au festival pop-rock Musilac. Festival situé dans un cadre de rêve : entre l’esplanade du bord du Lac du Bourget, les contreforts du Jura et le Massif des Bauges. Et , quelle bonne surprise de voir Cali accorder un concert privé dans le camping-car Bavaria.

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