La 4ème édition du tour de France en camping-car Bavaria.

Comme à son habitude, la tournée ira de festivals en festivals, à la découverte du patrimoine français tout en faisant des rencontres enrichissantes.

Notre camping-car emprunte les chemins de traverse pendant un mois et demi à la rencontre des terroirs, avec à son bord deux journalistes à l’affût.

Dans cet article, nous vous relatons leur 4ème semaine de voyage, étapes par étapes 👇🏼


 

Tour de france – 10e étape : Le bonheur est dans la figue 

KM 4230. Francis Honoré se surnomme lui-même « le fada de la figue », pour une raison simple, en plus de les cultiver il passe toutes ses vacances en famille à la découverte de cet arbre.

« Vous vous rendez compte que même dans le désert namibien, un figuier arrive à pousser ! Que même à Quito (NDLR : Equateur) à 2 800 m d’altitude, il y a des figuiers ? »

Graveson, vendredi. « J’ai eu envie de ne pas faire comme tout le monde », confie Francis Honoré qui, au fil de ses voyages et rencontres, a réuni 150 variétés de figues.

Pour ses fruits, il a fait le tour du monde

— Partout, Francis et sa famille se sont trimballés en sac à dos.

« On discute au bord de la route, on va chez les gens. Il faut forcer les portes. Pas besoin d’être dans un quatre-étoiles pour faire des rencontres humaines, estime-t-il. Et, bien sûr, j’échange des plants ou je rencontre des pépiniéristes qui m’en donnent. »

— De la figue, il aime les textures et les goûts si variés.

« J’aime dire que je suis tombé dans le chaudron à confitures de ma mère, sourit ce fils d’horticulteurs. Mais j’ai aussi eu envie de ne pas faire comme tout le monde. Alors, j’ai acheté des vergers en sortant de l’armée à 21 ans. Et j’ai arraché les pommiers, les poiriers, les pêchers… Etre spécialisé permet d’être performant. »

 « Je suis le cobaye qui teste, s’amuse Francis en nous distribuant des recettes de pintade ou de cake à la figue. Quand on étale une cuillère de confiture sur sa tartine en plein hiver, vous entendez les cigales qui chantent. » Francis n’en démordra jamais : « Le bonheur est dans la figue. »

A lire en intégralité sur Le Parisien

tour de france – 11e etape : vers le XXIe siècle avec Frère Jean-Marie

Leur habit, une tunique blanche et un scapulaire noir retenu par une ceinture, n’a pas changé depuis huit siècles. Pourtant, les moines cisterciens de l’abbaye de Sénanque, à Gordes (Vaucluse), vivent pleinement dans le XXIe siècle. C’est par courriel que le frère Jean-Marie, à la tête de la communauté depuis vingt ans, a accepté de nous rencontrer.
 
« Nous avons des cellules mais nous ne sommes pas en prison, s’amuse-t-il. Les portes sont ouvertes. Je sais très bien me repérer dans un aéroport international, prendre un billet de train quand je vais dans un autre monastère, regarder les nouvelles sur Internet. »
— Leur emploi du temps chargé, entre lectures, offices et travail (de 4 heures du matin à 20 heures) ne leur laisse pas beaucoup de répit. Et ils n’ont pas la télévision.

« Nous n’avons pas envie d’être pollués par des images glauques. Nous avons besoin d’une certaine pureté pour vivre notre spiritualité, explique-t-il, regrettant au passage le déficit de réflexion de la société. Ce n’est pas un rejet mais une prudence de bon sens. »

— Même s’ils ne reçoivent directement que les retraitants, la présence de 80 000 visiteurs par an les oblige à être constamment en prise avec le monde.

« Quand il y a un drame comme un attentat, dix minutes après, le téléphone sonne pour nous demander de prier. Les intentions de prière laissées à l’église, les confessions que nous recevons, les entretiens avec les retraitants nous informent de beaucoup de choses. On a des gens désespérés d’en être à leur quatrième mariage ! »

tour de france 12e etape : RENCONTRE avec L’ambassadeur des loups

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— Pierre Peyret tient bon. Ce naturaliste, vice-président de Ferus, une association de défense des grands prédateurs, se fait la voix du loup dans le Vaucluse et partout où son discours peut porter. Le retour de ce canidé farouche il y a vingt-cinq ans a ravivé des craintes millénaires.

« Les gens ont peur de la nature, peur de ce qu’ils ne connaissent pas. On vit avec l’idée du risque zéro, regrette Pierre Peyret, de retour d’un mois et demi d’observation scientifique de la panthère des neiges au Kirghizistan. On met sur le dos du loup des tas de problèmes dont il n’est pas responsable. Oui, il chasse quelques brebis mais il n’attaque personne. Le réel problème des éleveurs, c’est la concurrence déloyale avec la Nouvelle-Zélande. »

— 350 loups ont été recensés dans l’Hexagone, dont quatre dans le Vaucluse. Malgré sa protection par la convention de Berlin, des dérogations permettent d’en tuer une quarantaine par an. Ce qui révolte Pierre Peyret, fasciné par ce loup.

« Pourquoi choisir dans la nature ce qui nous arrange ? Ce n’est pas un supermarché. On peut cohabiter avec le loup, notamment en faisant garder les troupeaux. Nous n’avons pas plus de droits qu’eux. »

A lire en intégralité sur Le Parisien

tour de france – 13e etape : rencontre avec patricia, châtelaine

Elle rêvait d’un château, elle l’a eu. Depuis, cet ex-prof y consacre tout son temps et ses économies.

KM 4390 – Une volonté inébranlable 

— Rien n’arrêtera Patricia Demangeon. Ni le froid ni l’absence d’eau courante, et moins encore les travaux gigantesques qu’elle doit réaliser pour avoir le château de ses rêves, celui de Hautsegur, à Meyras.

« J’ai eu du mal avec le marteau-piqueur. J’avais toutes les dents qui tremblaient, admet en riant cette ancienne prof d’anglais, qui a vendu sa maison et sa collection de timbres pour acheter ce château fort du XIIe siècle et le remettre en état. Alors, je suis passée au burineur pour aplanir les rochers de la salle d’honneur. En six ans, on a refait le toit, les échauguettes, la salle de réception. C’est comme une mission. J’ai conscience que l’on ne possède rien. Ce château m’est confié et j’en prends soin. »

— Pas question, par respect pour ces murs qu’elle aime tant qu’elle leur parle, de laisser traîner les travaux. Patricia patine, étale de la chaux, ponce tous les jours, du matin au soir, interrompue seulement par les visites qu’elle organise.

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Meyras (Ardèche). En 2010, Patricia Demangeon a cassé son PEL pour s’offrir le château de Hautsegur. Entre des travaux de rénovation qui lui prennent du temps, elle organise des visites chaque jour. (LP/ Yann Foreix)

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Pour découvrir les autres étapes du Tour de France camping-car, RDV ici 👇🏼

1ère édition : Sur les routes de France : Bavaria repart en tournée avec Le Parisien

2e édition : Tour de France en camping-car : la tournée Le Parisien continue

3e édition : Tour de France en camping-car : 3e saison

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